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Enceinte victime de violences

Enceinte victime de violences : numéros et contacts pour se protéger. Exercer des pressions sur une femme enceinte est une forme de violence.

Écoute, informations et orientation :

appeler le 3919

Depuis le 30 août 2021, la plateforme téléphonique d’écoute, d’information et d’orientation des victimes de violences fonctionne  24h/24, 7j/7.

Les associations Solidarité Femmes sont mobilisées pour les femmes victimes de violences conjugales : entretiens par téléphone, accompagnement et orientation si urgence, suivis en hébergement. Contacts réseau Solidarité Femmes

La grossesse est un moment de grande vulnérabilité pour les femmes. Si vous êtes confrontées à des violences de la part de votre compagnon ou de votre entourage, ne restez pas seule la loi vous protège et un dispositif d’aides et de protection efficace existe.

Numéros d’urgence en cas de violences

  • Violences femmes info : 3919 disponible 24h/24 et 7j/7
  • Secours : 17 depuis un tel fixe, 112 depuis un portable
  • Pompiers : 18
  • Urgences médicales : 15, 114 pour les personnes malentendantes
  • Enfance en danger 119, 24h/24 et 7j/7
  • Urgence hébergement : 115

Signaler une violence en ligne

www.arretonslesviolences.gouv.fr

Tchat anonyme et confidentiel

La loi vous protège

Violences physiques ou sexuelles, violences verbales, violences psychologiques, harcèlement et menaces, violences économiques. Aucune violence n’est justifiable, quelle que soit sa forme. Elles sont interdites et punies par la loi.

Exercer des pressions sur une femme, la harceler pour la contraindre à faire un acte qu’elle ne souhaite pas, comme avorter si elle est enceinte, est une violence faite à la femme et représente un délit grave passible de poursuites.

La loi protège les victimes

Elle prévoit des sanctions et un suivi pour l’auteur de violences, qui est le seul responsable, et des mesures de protection d’urgence pour la victime. Le juge peut très rapidement prononcer une ordonnance de protection renforcée, même si vous n’avez pas porté plainte, et interdire à l’auteur des violences d’entrer en contact avec vous. Un téléphone portable « grave danger » (lien direct avec les secours) pourra vous être remis si besoin.
S’adresser au Tribunal de Grande Instance TGI de votre ville. Votre démarche restera confidentielle.
Pour les femmes étrangères bénéficiant d’une ordonnance de protection, un titre de séjour est délivré ou renouvelé automatiquement.

Pour avoir de l’aide

Prendre contact avec le Bureau d’Aide aux Victimes du TGI ou une association d’Aide aux victimes, en parler à un médecin, porter plainte au commissariat ou à la gendarmerie.
Les violences verbales, physiques, psychologiques, sexuelles, économiques commises par un conjoint, partenaire de pacs ou concubin sont absolument interdites et punies sévèrement par la loi.

Porter plainte

Policiers et gendarmes ont l’obligation d’enregistrer votre plainte ou votre déclaration sur main courante.

Vous pouvez vous adresser à n’importe quel commissariat de police ou Gendarmerie. Il est important de faire cette démarche qui est un élément de preuve. Demandez un récépissé et une copie intégrale de votre déclaration.

En cas de violences physiques, il n’est pas obligatoire d’avoir un certificat médical pour porter plainte, même si cela est souhaitable pour une procédure judiciaire.

Selon les départements, des services sociaux spécialisés sont installés au sein des commissariats.

Trouver un commissariat ou une gendarmerie proche de chez soi : moncommissariat.interieur.gouv.fr

Professionnels et associations spécialisées sont là pour vous aider. Vous serez reçue, écoutée et aidée avec compétence, bienveillance et discrétion, en toute confidentialité. Ne restez pas isolée.

Afin d’améliorer la prise en charge des victimes de violences conjugales, il est désormais possible de porter plainte directement dans tous les services d’urgence de l’AP-HP. Un partenariat a été mis en place avec les commissariats.

Un médecin urgentiste peut ainsi recueillir votre plainte si vous le souhaitez et prendre directement contact avec la police grâce à une ligne téléphonique dédiée. Tout cela se fait directement dans les locaux du service d’urgence de l’hôpital, où la confidentialité est garantie.

 

Aide financière de la CAF

Une aide financière de la CAF (Caisse d’allocations familiales) peut vous permettre de vous mettre à l’abri. Il s’agit d’une aide pour faire face à vos dépenses immédiates. Elle sera versée entre 3 et 5 jours suivant votre demande. Pour l’obtenir vous devez être en situation régulière et présenter un document attestant des violences datant de moins de 12 mois : soit un dépôt de plainte, soit une ordonnance de protection, soit un signalement au Procureur de la République.

Cette aide prendra la forme d’une aide non remboursable ou bien d’un prêt sans intérêt selon votre situation. Le conjoint violent pourra être condamné à rembourser le prêt. Le montant sera compris entre 243,10 € et un peu plus de 1330 € en fonction de vos ressources et des enfants à charge.

Vous pouvez effectuer la demande en ligne.

Dispositifs d’aide gratuits

Violences Femmes Info : 3919

Des écoutantes spécialisées répondent aux appels téléphoniques sans jugement, soutiennent, renseignent, conseillent, puis orientent vers des dispositifs d’accompagnement et de prise en charge locaux.

116 006 : France Victimes, aide aux victimes 7j/7 de 9h à 19h

Écoute et orientation vers les associations et services les plus proches de votre domicile. Aide juridique, sociale, psychologique, démarches administratives et médicales.

victimes@116006.fr
www.france-victime.fr

Carte de France et coordonnées des 130 associations d’aide aux victimes par département.

Centres d’hébergement

Liste de tous les centres spécialisés dans l’accueil des femmes victimes de violences dans toute la France.  Liste des centres spécialisés pour les mineures. Confidentialité garantie.

www.sosfemmes.com

INAVEM

Institut National d’Aide aux Victimes et de Médiation. 150 associations présetes sur tout le territoire. Services gratuits proposés dans le respect de la confidentialité : écoute, soutien psychologique, information sur les droits, accompagnement social (démarches médicales et administratives). Ils orientent si nécessaire vers des services spécialisés.Ils travaillent en liaison avec les instances accueillant des victimes : tribunal, police et gendarmerie, avocats, services sociaux et hospitaliers.

www.france-victimes.fr

Bureau d’Aide aux Victimes

Les Bureaux d’Aide aux Victimes s’adressent à toute personne, même mineure, qui s’estime victime d’une infraction pénale. Infraction légère (injure, diffamation), délit (harcèlement moral, menaces par exemple) ou crime (violences, viol). Les entretiens y sont gratuits et confidentiels. Les Bureaux d’Aide aux Victimes se trouvent dans les Tribunaux de Grande Instance (plus de 160 BAV en France) RV physique dans un délai d’une semaine maximum.

www.annuaires.justice.gouv.fr

BAV Paris – 01 44 32 77 08
BAV Lille – 03 20 78 33 33
BAV Marseille – 04 91 15 50 50
BAV Lyon – 04 72 60 70 12

Centres d’Information aux Droits des Femmes et des Familles (CIDFF)

Conseil et orientation des femmes victimes de violences par des professionnels du droit et du social. Droit civil, en particulier droit de la famille, droit pénal et aide aux victimes, droit du travail, droit international privé et droit des étrangers, droit du logement et de la consommation.
98 CIDFF en France métropolitaine et Outre-mer et plus de 2300 lieux d’information implantés en milieu rural notamment.
Adresses des CIDFF :  www.fncidff.info
01 42 17 12 00

Maison de justice et du droit (MJD)

Accueil, renseignements, informations, consultations juridiques gratuites données par des professionnels du droit. Pour connaître l’adresse de la Maison de Justice et du Droit proche de chez vous, renseignez-vous auprès du tribunal le plus proche, à la mairie ou sur le site internet du Ministère de la Justice.

www.annuaires.justice.gouv.fr

119 : Enfance en danger 24h/24, 7j/7, n° anonyme

Vous craignez que vos enfants soient en danger : des professionnels vous écoutent et vous conseillent.

La Cimade

Aide aux femmes étrangères subissant des violences

www.lacimade.org

Associations et structures locales venant en aide aux femmes victimes de violence

Hauts de Seine

  • Association ESCALE
    www.lescale.asso.fr
  • Service d’hébergement d’urgence pour mise à l’abri :  01 47 33 09 53
  • Écoute téléphonique pour femmes victimes de violence dans le 92 :
    01 47 91 48 44 – skie@wanadoo.fr
  • Permanences dans les Services de Maternité des Hôpitaux de Nanterre, Colombes et Gennevilliers

 

Yvelines (78)

  • « L’Étincelle » et « Nova »

2 accueils de jour avec travailleurs sociaux et psychologues – 01 30 38 40 00

  • « Allo Solidarité »

Centralisation de travailleurs sociaux des Yvelines – 01 30 836 836

Association Aurore

Hébergement et accompagnement.
Présente dans 16 arrondissements de Paris et 17 départements.
-> À Paris : Centre Suzanne Képès
01 58 01 09 45
www.aurore.asso.fr

Association Une Femme Un Toit (75)

Pour jeunes femmes de 18 à 25 ans
01 44 54 57 90 et 01 71 70 33 33
contact@associationfit.org
www.associationfit.org

Association Elle’s imagine’nt

06 61 89 47 90
acueil@ellesimaginent.fr
www.ellesimaginent.fr

Citad’elles Nantes (44)

02 40 41 51 51
contact@nantescitadelles.fr
www.nantescitadelles.fr

La Maison des Femmes Marseille Provence (13)

Accueil, soin, écoute et accompagnement des femmes vulnérables et victimes de violence.

Hôpital La Conception
147 boulevard Baille, 13005 Marseille
Tél : 04 91 38 17 17
maisondesfemmes@ap-hm.fr

La Maison des Femmes de Bordeaux (33)

27 cours Alsace Lorraine 33000 Bordeaux
05 56 51 30 95

maisondesfemmes@wanadoo.fr
www.maisondesfemmes.net

Maisons des femmes Paris

Accompagnement global, personnalisé et coordonné pour toutes les victimes de violences en s’appuyant sur un réseau hospitalier :

 

Maisons des Femmes en Saint Denis (93) et Val de Marne (94)

Accompagnement global, personnalisé et coordonné pour toutes les victimes de violences en s’appuyant sur un réseau hospitalier :

 

Une voix pour Elles (Alpes maritimes)

Apporte une aide matérielle et logistique aux femmes victimes de violence du départ du domicile conjugal au relogement.

unevoixpourelles@gmail.com
www.unevoixpourelles.com/

ça déménage (Isère)

Aide les femmes orientées par les travailleurs sociaux des associations partenaires qui n’ont ni les moyens financiers, ni logistique (pas de voiture) pour déménager du domicile conjugal et équiper leur nouveau logement.

contact@cademenage38.org

 

Premier pas (Hauts de Seine)

Un service de déménagement gratuit pour les personnes victimes de violences au sein du foyer.

https://ppas.fr/contact/

SoliMove (Paris)

Aide au déménagement en toute sécurité, pour se mettre à l’abri des violences et retrouver la paix.

https://www.facebook.com/SoliMoveIDF

L’atelier Remuménage (Nouvelle Aquitaine)

Aide les personnes en situation précaire à déménager.

contact@atelier-remumenage.org

Collectif pour l’élimination des violences intrafamiliales (La Réunion)

Permanence téléphonique du lundi au samedi jusqu’à 21h.

Accueil du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h à 17h

  • cevif@orange.fr
  • 0262 41 80 80 / 0692 14 58 45
  • 14 rue Henri Vavasseur Immeuble Europa II 97400 Saint-Denis

Une écoute confidentielle et gratuite

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