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Le cycle féminin

Le cycle a une influence majeure sur la vie des femmes : humeurs, sentiment de bien-être, désir, et bien sûr fertilité en dépendent. Connaître ce cycle, c'est d'abord mieux connaître son corps, mieux comprendre ce qui s'y passe et aussi mieux comprendre ses émotions. C'est aussi pour une femme connaître les périodes où elle est fertile et celle où elle ne l'est pas.

Durée du cycle

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Le cycle féminin dure en moyenne 28 jours mais il peut tout à fait être plus long, plus court, ou encore irrégulier.
Il commence le premier jour des règles  pour se terminer la veille des règles suivantes, qui marquent le début d’un autre cycle.
Il comporte toujours 4 périodes :
– les règles qui durent en moyenne 5 jours
– une phase pré-ovulatoire (appelée aussi phase folliculaire) de durée variable. C’est cette phase pré-ovulatoire dont la durée varie selon que l’on a des cycles normaux, longs ou courts.
– l’ovulation elle-même
– une phase post-ovulatoire (appelée aussi phase lutéale) d’environ 14 jours.

Période fertile

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La période fertile ne se résume pas à l’ovulation elle-même. En effet les spermatozoïdes peuvent vivre jusqu’à 5 jours dans les mini cavités du col de l’utérus qu’on appelle les cryptes, dans une glaire cervicale accueillante, et l’ovule lui-même, libéré par l’ovaire lors de l’ovulation, demeure 24h environ dans la trompe.

Rôle des hormones

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Les hormones jouent un rôle essentiel dans la vie des femmes. A chaque cycle, ce sont elles qui préparent le corps d’une femme à recevoir un bébé.
La production d’hormones est régulée par notre cerveau : il est le chef d’orchestre de la production hormonale.

Phase pré-ovulatoire

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La production d’œstrogènes par les ovaires augmente progressivement pour amener à maturation l’ovocyte qui sera émis à l’ovulation (Exceptionnellement, il peut y avoir 2 ovocytes et donc conception de 2 faux jumeaux.)

La glaire cervicale

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Sous l’influence des oestrogènes, la glaire cervicale va se modifier. Au début, elle obstrue totalement le col de l’utérus. Il faut se représenter un filet de pêche dont les mailles très serrées empêchent l’accès à la cavité utérine. Les oestrogènes vont peu à peu détendre les mailles du filet, ramollir le col de l’utérus et entrouvrir très légèrement son orifice extérieur, laissant ainsi « tomber le filet ».
Les mailles du filet sont à présent suffisamment larges pour laisser passer les spermatozoïdes. Ils vont donc entrer dans le col où ils peuvent se cacher pendant 4 à 5 jours dans les cryptes du col où ils trouvent des nutriments nécessaires à leur survie. Ils attendent là que l’ovocyte soit expulsé dans les trompes.

Plus on approche de l’ovulation plus les mailles du filet sont larges si bien que les spermatozoïdes peuvent accéder à l’utérus. Commence alors un véritable sprint : les spermatozoïdes remontent ensuite dans les trompes de Fallope, droite et gauche. Voilà déjà la moitié des participants éliminés puisqu’ils ont remonté la mauvaise trompe ! Un seul ovocyte par cycle et d’un seul côté ! Les autres sont encore en course ! Arrivés à l’ovocyte, ils tentent d’y faire entrer leur tête grâce à la puissance de leur flagelle. Le plus vif sera le gagnant ! Dès que l’un deux est entré, l’ovocyte devient imperméable. Il n’y a qu’un seul vainqueur et nous sommes tous le fruit de cette victoire.
Comme le chante Jean-Jacques Goldman dans « Bonne idée » « nous avons tous été vainqueur même le dernier des derniers, une fois au moins les meilleurs, nous qui sommes nés ! »

Observation de la glaire cervicale

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La glaire est donc un excellent signe de fertilité. En la prenant entre le pouce et l’index on voit très vite si elle est cassante (un filet dont les mailles sont trop serrées casse sous la tension) ou au contraire filante et très extensible (c’est que les mailles sont bien larges et que les spermatozoïdes peuvent donc y passer sans problème).
L’apparition d’une glaire filante marque donc le début de la période fertile.

En la recueillant au niveau du col de l’utérus on peut aussi observer un autre paramètre : l’ouverture de l’orifice externe du col, la consistance du col et sa hauteur dans le vagin. Le col de l’utérus se ramollit et s’entrouvre légèrement lorsqu’il est bien imprégné d’oestrogènes. En s’ouvrant, il remonte et devient moins facilement accessible.

Observation de l’ouverture du col de l’utérus

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Elle peut se faire chaque jour du cycle au même moment de la journée.
Videz votre vessie, lavez-vous les mains et mettez-vous en position accroupie. On examine le col avec deux doigts  (l’index et le majeur) mais un seul peut suffire. Il s’agit simplement ensuite de noter sa hauteur c’est-à-dire son accessibilité, sa consistance et son ouverture. On recueillera également de la glaire que l’on pourra noter S (sèche), H (humide) ou F (filante). Cet examen n’est pas toujours facile au début mais avec un peu d’entrainement on parvient très bien à faire la différence, il faut persister un peu, cette observation attentive donne des renseignements précieux et fiables sur le déroulement du cycle.

L’ovulation

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Elle est déclenchée par une augmentation brutale du taux d’hormone LH et FSH par le cerveau. Ce pic hormonal s’accompagne d’une élévation de la température basale de l’organisme.

La température basale est la moyenne de température que l’on peut déterminer en prenant sa température rectale tous les matins au réveil, si possible à la même heure et toujours avant de mettre le pied par terre. Pour cela, il faut utiliser un thermomètre précis (plutôt pas digital) et toujours le même.

Observation de la température basale

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On remarquera très clairement que, pendant la phase folliculaire pré-ovulatoire, la température basale se situe aux alentours de 36°5. L’ovulation a lieu le dernier jour de cette phase, souvent à la température la plus basse. Après l’ovulation, la température augmente de 3 à 5 dixièmes environ.  Elle se maintient ensuite en plateau pendant 8 à 10 jours (plus si une grossesse débute).

On ne peut donc déterminer une ovulation qu’à postériori. C’est le jour de la température la plus basse avant un plateau de température haute. On estime que la période fertile s’achève 72h après l’ovulation.

Phase post-ovulatoire

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Ce pic hormonal déclenche la production de progestérone par le follicule mature qui vient de libérer son ovocyte. Il se transforme alors en corps jaune.
On peut le comparer à un « jardinier de l’utérus ». Grâce à la progestérone qu’il sécrète, il augmente la température corporelle, rend la glaire cervicale impropre à l’ascension des spermatozoïdes et contribue à préparer l’endomètre (la muqueuse interne de l’utérus) pour une éventuelle nidation de l’œuf fécondé.

Si l’ovule n’est pas fécondé, le corps jaune se flétrit rapidement et dégénère (la période d’essai du jardinier s’achève), le taux de progestérone chute alors, entraînant une desquamation de la muqueuse utérine qui s’évacue par les règles.

Un autre cycle peut recommencer, qui va préparer à nouveau le corps de la femme à l’accueil d’un œuf.

En revanche, si l’ovule est fécondé, le corps jaune persiste (voilà notre jardinier embauché pour quelques mois !) parce que la sécrétion de progestérone est indispensable à l’implantation de l’œuf dans l’utérus. Quand le trophoblaste, futur placenta, est enfin capable de sécréter lui-même la progestérone nécessaire à la survie de l’embryon, le corps jaune régresse et disparaît.

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