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Il ne faut pas avoir peur d’avoir un enfant trisomique

« J’ai moi-même un fils trisomique. Si je chante, c’est pour permettre à ces enfants de partir à la montagne, d’apprendre dans des écoles spécialisées. C’est aussi pour aider ceux qui travaillent à la recherche dans ce domaine. Et puis, je crois que mère Térésa avait raison lorsqu’elle disait que ces enfants étaient des professeurs d’amour. Leur pureté est déroutante : en société, mon fils sait ceux qui l’aiment et ceux qu’il gêne. Son dynamisme et sa joie de vivre sont exemplaires et épuisants.

Quand j’ai appris que mon fils était trisomique, j’ai été très choqué. Le médecin qui était là m’a dit que ce serait un végétal toute sa vie. S’il le voyait aujourd’hui… En fait, j’ai eu la chance d’avoir été éclairé par le professeur Marie-Odile Réthoré, qui m’a fait réaliser que c’était un enfant comme les autres, qu’il pourrait être heureux. Aujourd’hui, il est heureux.

Il ne faut pas avoir peur de mettre son enfant en contact avec le monde. Moi qui suis timide, j’avais peur de le faire sortir avec nous, mais ma femme m’a convaincu. J’ai vu que Rodrigo aimait beaucoup rencontrer les gens. Et qu’il se faisait toujours accepter. Nous l’emmenons le plus possible avec nous. Cet hiver, il a même skié, pour la première fois avec ses trois frères aînés. Quel plaisir de le voir dévaler les pistes noires ! »

Il ne faut pas avoir peur d’avoir un enfant trisomique. Il nous apporte énormément.  Nous devrions spontanément les aimer. Le problème vient de nous, il ne vient pas d’eux ». »

Ruggiero Raimondi, chanteur,  témoignage paru dans la revue Le Spectacle du Monde

Il ne faut pas avoir peur d’avoir un enfant trisomique