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Histoires vécues : Je n’arrive pas à tomber enceinte

Histoires vécues : je n'arrive pas à tomber enceinte. Des femmes livrent leur expérience en partageant ce qui a été difficile à vivre et ce qui les a aidées...
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Pourquoi nous avons choisi l’adoption

Guillaume et Hélène sont parents de 3 enfants. Leur aînée est leur fille biologique et leurs 2 garçons ont été adoptés. Le papa nous explique […] comment et pourquoi ils ont choisi la voie de l’adoption.

« Notre aînée a été conçue le jour où nous l’avons décidé. La transmission de la vie nous a émerveillés, et notre capacité à le faire était pour nous dans l’ordre normale des choses. Aussi, lorsque notre deuxième enfant n’a pas pointé le bout de son nez comme nous l’espérions, nous restions confiants.
Mais au bout d’un an, nous avons fini par nous dire que quelque chose n’allait pas. N’oublions pas que faire un bébé reste un mystère. La science a une panoplie impressionnante d’outils pour aider à la procréation, et c’est une bonne chose. Nous avons essayé quelques méthodes, jusqu’au moment où nous nous sommes sentis réduits à l’état de cobayes…

Un beau projet de vie

L’impossibilité de procréer est une grande souffrance, surtout chez les femmes qui sont atteintes dans leur féminité. Cette souffrance doit être reconnue, indépendamment de la question de l’adoption. Ceci pour 2 raisons : éviter de penser qu’adopter un enfant guérira la blessure de ne plus pouvoir transmettre la vie. Et ne pas considérer l’enfant adopté comme un moyen de guérison. Notre souhait d’adoption n’a pas mûri à la même vitesse chez mon épouse et chez moi. Nos cheminements découlaient de nos propres histoires. Petit à petit, ce chemin inconnu s’est imposé : nous voulions adopter !

Attention, les parents adoptifs doivent être conscients que le manque de tendresse dans les premières semaines de la vie a des conséquences physiologiques et psychologiques concrètes chez l’enfant adopté. De même que l’adoption ne guérit pas la maman de la blessure liée à l’infertilité, elle ne guérit pas non plus l’enfant adopté de la séparation avec sa mère biologique.
On ne peut prétendre cicatriser ces blessures profondes. Notre rôle est d’apprendre à notre enfant à vivre et à être heureux malgré cette cicatrice. C’est un beau projet de vie ! Mais avant de le réaliser, il faut passer par de longues étapes administratives qui, vu leur durée, nous ont permis de faire  mûrir notre projet d’adoption. Faire mourir le projet de vie antérieure (si le chemin vers l’adoption est passé par la case « stérilité ») pour pouvoir naître à une nouvelle vie.

Des adaptations différentes

Nommer notre futur enfant par son prénom était suffisant pour que se crée un lien d’amour extrêmement intense. Ni photo, ni histoire n’ont été nécessaire pour qu’un bébé du bout du monde devienne notre enfant. Du côté du bébé, sa capacité à recevoir l’affection que lui portaient ses nouveaux parents étaient impressionnantes. Quelle expérience bouleversante de voir un être si petit s’attacher en quelques secondes à des inconnus ! Cependant nous avons eu 2 expériences bien différentes, notre premier garçon a eu besoin d’un long processus de « pacification ». Il lui a fallu du temps pour dormir sans contact physique (il ne s’endormait qu’avec notre main posée sur lui et se réveillait à la seconde où on l’enlevait!), puis, pour vivre sans contact visuel, une panique le saisissant dès que nous disparaissions de son champ de vision. Chez notre second fils, la première nuit a été bonne (heureusement car j’étais parti seul le chercher au Guatémala), et l’adaptation plus facile.

Construire la confiance

Il était important pour nous que nos garçons construisent leur confiance sur le fiat que nous serions leurs parents pour la vie, et que si l’on s’absentait pour une balade ou un week end en amoureux, il était évident que nous allions revenir. Nous sommes allés trop vite avec notre premier, apaiser cette angoisse a été long et laborieux.

Ma femme craignait de ne pas ressentir le même instinct que pour notre aînée. […] Ces garçons n’auront jamais été dans son ventre, mais ils sont tous nos enfants, et doivent tous nous adopter comme parents.
Nous avons toujours été transparents avec nos fils sur leur origine, et leur avons raconté leur histoire à maintes reprises, avant même qu’il ne sachent parler ! Leur pays est visible dans la décoration de notre maison, mais sans excès. Nous vivons dans le logement normal d’une famille normale ! »

Témoignage paru dans Infobébés n°112

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