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Je me sens terriblement seule...

Après une ivg, une femme témoigne :

J’avais 17 ans, je suis allée avorter à l’étranger, en Espagne, car ma grossesse était déjà trop avancée pour le faire en France. J’ai vécu une expérience horrible que je ne souhaite à personne !

J’étais seule et incomprise, je le suis toujours aujourd’hui. Bien que j’essaye de parler de mon mal-être à mon entourage, tout le monde s’en fout, ils font comme si de rien n’était.

Ça fait 4 ans maintenant que c’est arrivé, je n’ai rien oublié, je me souviens de tout comme si c’était hier. Je me sens terriblement seule… c’est très dur.

Un sentiment de solitude partagé

Avant que je ne trouve ce site, je croyais être la seule à ressentir cela, je croyais être folle. Je me rends compte que toutes les femmes ressentent ce même sentiment de solitude, de regret, de honte.

J’aimerais tellement pouvoir parler librement de ce secret, précisément pour que ce ne soit plus un secret.

Ma belle-sœur est enceinte, je l’envie tellement. Ça me fait tellement mal quand je la vois heureuse, et quand elle parle de son bébé, c’est comme un poignard planté dans mon cœur.

Peurs post IVG

Je suis toujours avec l’homme avec qui j’étais lors de l’avortement, nous allons nous marier l’été prochain. Nous nous aimons très fort. Je regrette qu’il ne puisse pas me comprendre, car il souffre de me voir malheureuse…

Si seulement je pouvais faire comprendre à toutes les jeunes filles qu’il faut tout faire pour éviter d’avoir recours à l’avortement. Moi j’étais si jeune que je ne pouvais pas savoir ce que cela représentait. Je croyais que ça n’arrivait qu’aux autres. J’aimerais tant revenir en arrière. Je ne sais même plus ce que c’est de vivre sans penser à ce qui est arrivé. Je ne vis plus que dans le passé.

Aujourd’hui, je n’ai qu’une peur c’est de ne plus pouvoir avoir d’enfant ou de tomber enceinte au mauvais moment et de devoir avorter une nouvelle fois. Je ne pourrai jamais recommencer, c’est trop dur.

Ce que je recherche le plus aujourd’hui, c’est le bonheur, j’aimerais être débarrassée de tous ces tourments. Je vais me marier et je voudrais partir sur de bonnes bases.

Je ne me sens pas prête à aller voir un psy ou quoi que ce soit, je pense que ce dont j’ai le plus besoin c’est de compréhension de la part de mon entourage.

Jennifer, 22 ans

Après une ivg, une femme évoque un « sentiment de solitude, de regret, de honte ».

Je me sens terriblement seule...